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Le Lys Bleu Éditions

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"Un mot" retrace l'histoire d'une personne dont la vie bascule à la suite d'un problème médical en apparence mineur, révélant un diagnostic de cancer grave. Le simple mot prononcé par un médecin déclenche un voyage émotionnel intense, marqué par la peur, la douleur, la colère, mais aussi l'amour et le désir de vivre. Il explore deux années de lutte contre la maladie, tout en évoquant les défis financiers et les réactions de l'entourage, offrant ainsi un récit de huit années de vie livré sans concession ni pudeur.


À PROPOS DE L'AUTRICE

Ysabel Snow a commencé à écrire pour exprimer ses deux années de maladie et vider son esprit. Elle a mis trois ans pour terminer son récit et quelques années de plus pour décider de le partager. Son but est de transmettre de l'espoir et de montrer la réalité de la maladie de manière simple et honnête, sans tristesse.

CHF 9.00

La cible du mauvais oeil plonge dans l'univers des luttes incessantes du peuple kongo de kinbundani, confronté à une oppression à la fois physique et spirituelle. L'histoire se déroule avec en toile de fond les épreuves et les aventures quotidiennes de Kinkulu Kia Bwala. Elle aspire à une éducation hybride, combinant la tradition de l'école ancestrale kongo et l'enseignement moderne. Cependant, son désir d'accéder à une éducation occidentale se heurte à une forte opposition de la plus haute autorité kongo, en raison de normes restrictives réservant l'éducation occidentale aux jeunes garçons. Le peuple kongo de kinbundani et la jeune Kinkulu Kia Bwala parviendront-ils à triompher de ces défis et adversités ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Franchat-Péraise Koulenvokila est un lecteur assidu d'une variété d'ouvrages. Il s'est plongé dans la lecture pour combler ses lacunes en français dues à son apprentissage tardif de la langue. Son intérêt pour la littérature s'est réellement révélé pendant ses années au lycée, le transformant en un véritable féru de lecture.

CHF 9.00

Un témoignage bouleversant sur la vie quotidienne d'un sans domicile fixe à Paris : la langueur des jours, le regard des autres, la violence, la pitié, les ivresses du bonheur, les trucs, les clans, l'amour et le temps qui s'accélère.

Comme avant lui George Orwell ( Dans la dèche à Paris et à Londres) ou Louis Calaferte ( Partage des vivants), Christian Page entre en littérature par la rue. Son premier livre, qui en appellera d'autres, est un témoignage bouleversant sur la vie quotidienne d'un sans domicile fixe, place Sainte-Marthe, au coeur de Belleville, à Paris.
Figure locale à la réputation internationale, déplaçant CNN et les télévisions du monde, Christian Page est poète. Nous avons fait sa connaissance au tout début des primaires des Républicains, lorsque, interrogé par un journaliste de Radio France sur la candidature surprise de François Fillon, il avait eu ce jugement aussi prémonitoire qu'oulipien : « Fillon ? Si j'enlève une lettre, j'obtiens Filon. J'en enlève deux ça fait Fion, j'en enlève trois, j'arrive à Fin, et si j'en enlève quatre ça fait FN. »
Christian Page raconte la langueur des jours et le regard des autres, la violence, la pitié, les ivresses du bonheur, les trucs, les clans, l'amour et le temps qui s'accélère. Une vie qui bascule, c'est toujours la même histoire, trois accidents cumulés : travail, couple, logement. Après, il faut tenir, durer, rester digne et chaque jour recommencer. Christian est sans domicile fixe depuis quatre ans. Il a choisi de faire paraître son livre pour la « trêve hivernale », ce moment de l'année où la rue nous rappelle que, chaque jour, en France, un SDF meurt. Belleville au coeur est dédié à ces milliers d'anonymes, ces femmes, ces hommes qu'on a croisés sans doute, mais sans jamais les voir.

Découvrez un témoignage poétique et poignant dédié à ces milliers d'anonymes, ces femmes, ces hommes qu'on a croisés sans doute, mais sans jamais les voir.

EXTRAIT

D'un joli coup de pied, il a fait exploser une fenêtre en mille morceaux. C'est bien la première fois, je crois, qu'il a coupé la parole à Grand Gilles. Il est passé en premier, moi en second. Grand Gilles faisait le guet à l'extérieur, avec sa deuxième bouteille à la main. On s'est engouffrés dans un grand couloir sombre. Romain a sorti sa lampe de poche à la recherche du compteur électrique. Moi, j'étais chargé de vérifier les points d'eau. J'ai tourné un robinet et, miracle, la flotte a coulé. Je n'en revenais pas. Non seulement l'eau fonctionnait, mais en plus les ouvriers avaient laissé le chauffe-eau en état de marche. Je me suis rué hors des chiottes pour annoncer la nouvelle au grand frère et c'est là que j'ai vu, d'un coup, toutes les lumières s'allumer. À l'autre bout du couloir, j'ai entendu un cri de joie. Le Dragon était né.
En moins d'une semaine, le squat était opérationnel. On avait fait venir tous les militants du DAL, tous les sans-abri, tous les sans-papiers volontaires de notre réseau. On ne manquait pas de main-d'oeuvre.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Trois hivers sans domicile fixe : c'est le « roman » de sa survie - ou plutôt de sa sous-vie - que Christian Page décrit ici. Un texte qu'il avait, explique-t-il, commencé à rédiger sur Twitter jusqu'à ce qu'Eloi Audoin-Rouzeau lui prête sa (jolie) plume et l'aide à transformer ses feuillets en un récit passionnant, étonnement vivant et gai. - Florence Noiville, Le Monde


CHF 5.50